2020 09 juin Sur les traces du Tue-Vaques 1ére partie.
Avant de commencer mon texte,voici un petit avertissement.
cette sortie,c'est faite dans les règles les plus strictes de la prévention du coronavirus.
les arrêts sont toujours faits en respectant ,les règles de la distanciation,et en évitant tout contact avec d'autres personnes.
Aujourd'hui,je pars sur les traces d'une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Cherbourg,à Barfleur.
La ligne,était exploitée par la compagnie des Chemins de fer de la Manche (CFM).
les travaux ont commencé en 1907,et la ligne a été innaugurée le 8 juillet 1911.
sa longueur était de 31 kilomètres.
le 9 Juillet 1911,les 300 premiers voyageurs ont pris le train au départ de Cherbourg.
le convoi de six wagons était tracté par une locomotive Weidknecht 030T.
Le premier déraillement est signalé le 10 Juillet 1911.
Les usagers ont surnommé ironiquement le train « Tue-vaques » parce qu'il percutait régulièrement des vaches qui s'aventuraient sur la voie.
En 1912, le prix du billet pour le trajet Cherbourg-Barfleur est de 2,40 Francs en première classe et de 1,75 Francs en seconde classe.
les horaires de la ligne.
le Tue-Vaques en gare de Cherbourg.
le Tue-Vaques avec ses mécaniciens au départ de Cherbourg.
la gare du Tue-Vaques existe toujours,puisque qu'aujourd'hui c'est l'actuelle gare routière,située en face de la gare SNCF.
le trajet passait par Tourlaville,et suivait la côte jusqu'à Fermanville,puis reliait Barfleur par Saint Pierre Eglise,Tocqueville,et Gatteville.
il fallait 2H30 pour faire le trajet.
curieusement,la ligne passait à 300 mètres de chez moi,et empruntait ce qui est actuellement la route touristique qui va à Fermanville.
il en reste encore des traces dans Cherbourg et Tourlavile,car une fois les rails enlevés,on a créé des pistes cyclables à la place.
la gare de Tourlaville a quand à elle disparu.
et à l'entrée du Becquet de Tourlaville,on y a aménagé une voie piétonne.
il existe une impasse du Tue-Vaques.
la gare du Becquet de Tourlaville se trouve sur le port.
à côté on peut encore voir le dépot pour les marchandises.
le dépot de marchandises avec la gare au fond.
la gare et la 350 HDA.
deux kilomètres plus loin sur le bord de la route touristique,il y a la gare de Bretteville.
le Tue Vaques passe le rocher du grand Castel qui donne sur l'anse du Brick.
une autre vue du train prise de Fermanville.
il va vers l'anse du Brick.
et voiçi la gare de Fermanville aujourd'hui.
et au temps du train à vapeur.
c'est après cette gare que la ligne de chemin de fer quitte définitivement la côte,pour s'enfoncer dans la forêt.
je roule sur un bon kilomètre avant d'arriver à la partie piétonne.
c'est là que commence le seul ouvrage d'art de la ligne.
le viaduc du moulin Fatosme,plus connu sous le nom de viaduc de Fermanville.
ici on domine la vallée ou coule une petite rivière qui s'appelle le Nô.
dans les bois se nichent d'anciens moulins,et de somptueuses maisons construites par de riches Cherbourgeois dans les années 1900.
hélas,les grillages de sécurité,empêchent de faire de belles photos.
le moulin Fatosme vu du haut du viaduc.
patience,tout à l'heure je serai au pied du moulin.
en attendant,je retrouve ma brave Terrot.
je prends ensuite la route de Saint Pierre Eglise,pour me retrouver à l'entrée de la vallée des Moulins.
ici un monument à la mémoire de Marie Ravenel célèbre poètesse Normande,elle même fille de meunier.
sur le bord du chemin,des panneaux expliquent la construction du Viaduc.
sa construction a duré deux ans,de 1908 à 1910.
sur cette photographie,on voit les maîtres d'oeuvre Noyon et Daudon,et les ouvriers sur le chantier.
et me voici arrivé en vue du viaduc.
sur le chemin,une statue dédiée à Notre Dame des Champs.
et voilà la 350 HDA garée au moulin Fatosme.
pour moi la route se termine là,et il me faut faire demi tour,car plus loin c'est un chemin de randonnée.
le viaduc pendant sa construction.
il culmine à 32 mètres au dessus de la vallée,et comporte 20 arches.
le Tue-Vaques sur le viaduc.
la vitesse de pointe du train était de 21 km/h.
une équipe d'entretien de la voie pose sur le viaduc.
tout à l'heure j'étais sur l'arche du fond.
une autre photo d'époque prise de la vallée des moulins.
toujours des panneaux avec des photos de la construction.
sur le chemin,une chapelle en bois dite chapelle Notre Dame des Champs.
encore un moulin.
les photos du chantier,ont étés prises par Gustave Bazire photographe professionnel de Cherbourg.
enfin me voilà sur le parking à l'entré de la vallée des moulins.
on peut y voir ce moulin à lin.
il était activé par un cheval.
un plan de Fermanville.
plus loin sur la ligne on trouve différentes gares que je vais aller voir lors de ma prochaine sortie.
la gare de Tocqueville.
la gare de Gatteville.
mais aussi la maison de garde barrière à Gatteville.
la gare de Barfleur,mais je crains qu'elle n'existe plus.
et pour finir l'embranchement vers le quai.
toujours à Fermanville,je passe par le port,pour aller jusqu'au fort du cap Lévi.
mon but,prendre quelques photos du chemin des douaniers.
au loin,le phare du cap lévi.
une vue du fort construit en 1801 sous Napoléon 1er.
il a été acheté en 1953 par Félix Amiot qui était un gros industriel de Cherbourg,et réaménagé en résidence de prestige dans laquelle il reçevait ses hôtes de marque.
aujourd'hui,c'est devenu une résidence avec des chambres d'hôtes.
et voilà deux heures d'escapade instructives avec la Terrot.
après un détour par la boulangerie pour acheter mon pain,me voilà de retour à la maison avec 31 kilomètres de plus au compteur.
les reproductions de cartes postales anciennes proviennent de sites internets ou elles sont libres de droit.
lors de ma prochaine sortie je suivrai la ligne du Tue-Vaques jusqu'à Barfleur.
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