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VOYAGER EN 350 TERROT HDA
27 avril 2024

2024 27 Avril Sortie Jobourg avec le Moto Club de la Bresle.

Aujourd'hui je suis invité à une sortie du Moto Club de la Bresle.

La veille j'ai préparé mon roadbook.

Ensuite je l'ai installé sur la Terrot.

Et j'ai fait le plein d'essence.

Départ le matin vers 10h15. 

Il fait froid, 8° seulement, mais le ciel est clément.

10 minutes plus tard, je suis sur le port du Becquet où j'ai rendez vous avec les motards du Ch'nord.

En attendant leur arrivée, je regarde les pêcheurs amateurs s'activer.

Celui ci rentre de la pêche.

Quand celui là rejoint son bateau à l'aide d'une annexe.

5 minutes plus tard le revoici avec son bateau, pour embarquer sa femme, et un couple d'amis.

10h45 enfin les voilà!

Pascal mène le groupe au guidon de sa Triumph.

Voici le Président du club au guidon de sa BSA attelée.

Une superbe Harley Davidson WLC de 1942.

Motos anciennes, et modernes se côtoient.

Arrivée de Pierre et Marie Pascale.

Après avoir fait connaissance des membres du groupe, nous voilà partis en quête d'une boulangerie pour le pique-nique du midi avant notre première étape.

Pose près de la boulangerie. 

La BSA B33 de Serge est dans un super jus!

Elle est de 1942.

La remorque est une Choillot 

L'entreprise qui l'a fabriquée est située à Chenôve dans la banlieue sud de Dijon.

 

Crée en 1936 par Jean et André Choillot, elle produit toujours des remorques pour vélo, et s'est adaptée au fil des ans. Aujourd'hui elle fabrique une large gamme de remorque pour automobiles. 

 

https://www.choillot.fr/pages/notre-histoire

Nouvelle halte à la Cité de la Mer.

 

Le sidecar est un Bernardet Grand Routier GR48, dit Bec de Pélican.

 

Modèle fabriqué en 1948.

 

https://www.bernardet.com/sidecars/sidecars_civils_production.html

 

Et c'est vrai que quand madame descend, l'astucieuse ouverture de la partie avant fait penser à un bec de pélican.

Puis c'est la découverte du Redoutable.

 

Je suis obligé de jouer au guide touristique en répondant à quelques questions.

 

Et oui monsieur, il a été baptisé en 1967 par le général de Gaulle.

 

Et non madame, il ne reprendra plus jamais la mer!

Je profite de la pose pour photographier quelques belles motos.

 

La Triumph T 120 de Pascal est de 1972.

Cette Honda 350 Four est aussi belle que lors de sa sortie du concessionnaire en 1973.

 Un petit café proposé par Serge.

 

La remorque Choillot lui sert à transporter la table, le café, et les victuailles pour le repas du midi.

Après le café, c'est l'heure de reprendre la route. 

Midi arrivée au Landemer sur la commune de Gréville Hague.

Ici Jean François Millet à peint.

Comme l'heure est déjà bien avancée, et que la météo reste au sec, nous nous installons pour le pique-nique.

Serge n'est pas que le président "à vie "du moto club, c'est aussi le chef cuistot.

Après quelques sandwiches le dessert sera frugal avec une pomme.

Une partie de ce sympathique groupe.

 Une fois tout le monde rassasié nous reprenons la route.

Après un passage éclair au port d'Omonville la Rogue, nous voilà arrivés au plus petit port de France.

J'ai nommé Port Racine!

 

Mais d'où vient ce nom?

 

François Médard Racine "1774-1817" était un corsaire de Napoléon 1er en 1813, et son port d'attache était ici. 

 

Son navire était modeste, et il ne s'attaquait qu'aux navires commerçants des Anglais.

Retour sur le parking, où décidément j'ai flashé sur la 350 Four.

 

Que voulez vous, c'est toute ma jeunesse!

Quelques kilomètres plus loin, nous voici arrivés à Goury.

L'AJS est superbe!

Hélas, la porte de l'abri de la SNSM est close. Nous ne pourrons pas admirer le canot de sauvetage.

 

Alors on en fait le tour.

Tout le monde est surpris de recevoir un message d'Angleterre sur son portable.

 

En effet, nous sommes en face d'Aurigny et les antennes relais des télécoms Britanniques sont bien plus puissantes que les nôtres.

Puis nous passons par la baie d'Ecalgrain.

Pour un nouvel arrêt au nez de Jobourg.

Je suis fasciné par l'attelage de Serge.

 

La BSA tourne comme une horloge.

Mes compagnons de route observent la table d'orientation, et tentent de repérer les iles Anglo Normandes.

Il faut dire que la vue est imprenable.

Le nez de Jobourg.

Le temps s'avance, et il nous reste encore à découvrir la mare de Vauville.

 Mais avant, il nous faut faire un détour par Beaumont Hague, car certaines motos ont soif.

Et c'est sur le chemin de la pompe à essence que la pluie nous surprend.

 

Pour l'instant ce n'est qu'un petit crachin sans conséquences.

 

Une fois arrivés à la station service, pour moi la galère commence.

 

Déjà, enfiler les surbottes et le pantalon de pluie est un challenge.

 

Mes articulations ne sont plus aussi souples qu'il y a un an,  et il me faudra un coup de main pour passer cette épreuve.

 

Enfin me voilà étanche, et prêt à reprendre la route, direction Vauville.

 La descente sur le village offre une vue imprenable sur la côte.

 

Passage par la route du petit tôt ou nous longeons la réserve naturelle de la mare de Vauville comme on l'appelle ici.

 

Cette route est barrée deux fois par an pour laisser traverser en toute sécurité des centaines de batraciens.

 

Grenouilles, tritons et salamandres entre autres.

 

Nouvelle pose au point de vue situé juste en dessous de l'aérodrome de Vauville.

D'ici nous avons une vue imprenable sur la mare de Vauville, qui est aussi une réserve naturelle pour des milliers d'oiseaux, et un lieu de repos pour les oiseaux migrateurs.

Une table d'orientation permet de se situer par rapport à la côte, et de repérer les iles Anglo Normandes.

Nous reprenons notre route qui traverse la piste de l'aérodrome du camp Maneyrol.

 

Ce centre de vol à voile a été crée par Alexis Maneyrol en 1923.

 

C'était un pionnier de l'aviation à moteur, mais aussi de vol à voile. 

 

Il a quelques records mondiaux à son actif.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_Maneyrol

 A partir de là, la pluie s'intensifie et mes amis me demandent une route plus directe pour rentrer vers Barfleur.

 

Avec les routes détrempées, et la buée sur la visière du casque je ne me sent vraiment pas à l'aise sur la moto, surtout dans les courbes.

 

Je me crispe sur la Terrot, et je ne me sent plus en sécurité.

 

J'avais prévu de rattraper la route de Virandeville pour couper au plus court vers Couville et Delasse afin de récupérer la route touristique du Vast puis Barfleur, mais je sent que pour moi cela ne va pas le faire.

 

Donc direction Cherbourg où j'évite soigneusement les virages du cimetière des Aiguillons en prenant le boulevard de l'Atlantique.

 

Les travaux nous obligent à passer par le tunnel de la gare que d'habitude j'évite de prendre avec la moto, car je ne m'y sent pas à l'aise, alors qu'en voiture ça ne me fait rien. Allez comprendre...

 

Je fais un arrêt au début du boulevard de l'Est, ou j'indique la route à suivre pour rejoindre Barfleur par le Vast, et je leur dit au revoir à regrets.

Quelques photos de ce groupe fort sympathique.

Si le temps était resté au sec, je serai allé avec eux jusqu'au bout du circuit.

17h00 me voici rentré à l'abri.

 

Le compteur de Mémère affiche 92 kilomètres.

La Terrot est couverte de goutes d'eau.

Mes surbottes ont laissé mes pieds au sec "je roule toujours en chaussures"

 

Un petit conseil pour Pascal: c'est celles là qu'il te faut!

Je les ai achetées par correspondance à la Bécanerie.

Mes gants sont de vraies éponges, et à l'heure ou je vous écrit ils ne sont pas encore secs.

 

Mon pantalon de pluie est très efficace lui aussi, et pas cher!

 

Je l'ai acheté chez Action.

 

Au vu de la raideur de mes articulations, enlever mes vêtements de pluie s'avérera aussi difficile que de les mettre, et là je dois me débrouiller seul!

 

En conclusion, je constate que finalement je vieilli mal, car dans ma jeunesse aligner les kilomètres sous la pluie ne me posait pas de problèmes. 

Ensuite, je passe une bonne demi heure à nettoyer Mémère.

Une fois bien sèche, je démonte le phare, car le filament code de l'ampoule a grillé ce matin, ce qui m'a obligé de rouler plein phare toute la journée.

Mais que vient faire ce bouchon de tube d'aspirine dans mon blog?.

En fait c'est une astuce pour éviter l'humidité dans l'ampèremètre, et l'optique du phare.

Le bouchon comporte une partie qui absorbe l'humidité.

Une fois l'optique remontée je passe aux essais.

Veilleuse.

Code.

Phare.

Il est 18h00 quand ma femme rentre à la maison.

 

Elle semble surprise de me voir déjà rentré, mais après quelques explications, elle trouve que j'ai agi raisonnablement.

 

Prudence est mère de sureté!

 

A part la pluie, j'ai passé une bonne journée avec des motards et des motardes supers sympas!

 

Merci au membres du moto club de la Bresle de m'avoir accueillis dans leur groupe!

 

La vie ça roule en Terrot 350 HDA!  " Surtout quand il ne pleut pas!"

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Commentaires
F
Ben oui avec l'age c'est plus compliqué , mais tant qu'il reste un minimum de mobilité pour kicker c'est le principal....jolie balade avec un temps de Normandie !
Répondre
VOYAGER EN 350 TERROT HDA
  • Terrot 350 HDA la restauration. rouler au long cours avec une moto de 1936. mes voyages,mes sorties,et mes aventures sur la route avec ma Terrot à la découverte de la Manche,et d'autres régions!
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