2016 19 Mai 3 éme étape imprévue.

6h00 du matin,Pascal est déjà debout.

il doit rentrer de bonne heure chez lui.

c'était juste prévu qu'il fasse la route avec moi une journée.

une fois qu'il a pris sa douche,je me léve,et nous prenons un café ensemble.

ensuite,Pascal charge ses affaires et nous poussons sa moto jusqu'à la porte pour la démarrer.

je reste réveur quand je le vois démarrer sa Terrot au premier coup de kick.

il est 7h30 quand nous nous souhaitons mutuellement une bonne route.

je retourne au mobile home pour finir de me préparer,quand vers 8 heures je reçois un coup de fil de la maison de retraite.

l'infirmière,me demande de rentrer au plus vite,car l'état de santé de ma mère s'est brusquement dégradé dans la nuit,et le médecin à décidé l'hospitalisation.

c'est la catastrophe,que je sentais venir bien avant mon départ!

j'appelle ma femme,pour lui dire que je rentre,et que je serai à la maison le lendemain soir.

un coup de fil à Patrice qui arrive de suite pour me remonter le moral.

je charge mes affaires sur la moto,et à 9h30,je quitte Patrice pour prendre la route du retour.

le temps est maussade,et Patrice prends une photo au moment de mon départ.je décide de couper au plus court,et de prendre les grands axes.

tout d'abord,direction Blois,ou la route de Vendôme n'est pas bien indiquée.il y a des travaux avec des déviations.

je perds du temps,et je consomme de l'essence pour rien.

heureusement je croise deux policiers qui me renseignent sur la route à suivre.

à la sortie de Blois,je trouve un grand centre commercial,avec une station essence.

je reperds du temps à faire la queue,et je trace la route vers Vendôme.

à Vendôme aussi,c'est le bazar.

il y a une station essence juste à l'entrée de la ville,et une queue impressionante de voitures bloque la route.

toutes les villes ne sont pas ravitaillées en essence pareillement.

je me trompe dans ma route,et je traverse Vendôme par le centre au lieu de passer par le contournement.

puis je vais jusqu'à Epuisay,ou je reprends mon trajet initial vers la Ferté Bernard.

je fais un arrêt à Melleray pour manger au restaurant les Jardins du Perche.

il y a un grand parking.

avant de repartir,je profite de refaire le plein du réservoir d'huile.

je reprends la route sous un ciel menaçant,mais en fait,je vais jouer à cache cache avec les nuages.

à 14h30,je suis à l'entrée d'Alençon.

c'est toujours le blocage et une seule station est ouverte,avec là aussi une file d'attente impressionante.

l'essence est rationnée à 20 litres par véhicule.

je dois faire le plein,car mon réservoir est au plus bas.je décide de continuer plus loin,car si dans les grandes villes c'est la panique,dans les campagnes on semble plus raisonnable,et puis,si je tombe en panne d'essence,j'utiliserai mon bidon de réserve.

2 litres,c'est 35 kilomètres de plus pour trouver de l'essence.

c'est à une vingtaine de kilométres aprés Alençon que je trouve une station service d'une grande marque pétrolière que je ne citerai pas,tellement la patronne était désagréable:bonjour l'accueil !

quand au prix,presque 50 centimes d'écart avec la station du centre commercial ou j'ai fait le plein à Blois.

il y en a qui savent profiter!

à ce moment là,je projette de m'arrêter dans un hotel au centre ville de Flers.

hélas,grosse manifestation en ville,et la police me fait comprendre qu'il vaut mieux que je passe mon chemin.

bon,alors je dormirais dans un hotel à Vire.

une fois arrivé à Vire,je vois un panneau Saint Lô 38 kilométres.

il est 18h00,et je suis à même pas 100 bornes de la maison.

c'est trop bête,la moto marche bien,et je tiens le coup.

je refais le plein du réservoir,par sécurité,je préviens ma femme que je rentre ce soir.

je décide de prendre la voie express tout du long.

dans d'autres circonstances je ne l'aurai pas fait,mais là le mouvement de gréve va m'aider.

à cause de la pénurie d'essence,il y a moins de voitures,et de camions sur la route,et je serai plus en sécurité,car ce coup ci,la pluie m'a rattrapé.

ça crachine,comme on en a l'habitude en Normandie,mais ce n'est pas continuel.

j'accélère ma vitesse de croisière. tiens,curieux,le levier de vitesses glisse en arrière avec les vibrations,et je me retrouve sur un faux point mort entre la troisième et la seconde.

ce n'est pas grave,mais c'est chiant!

ça décroche au moins 7 ou 8 fois.

dernier arrêt sur une aire de repos à Valognes,ou je préviens ma femme que j'arrive.

enfin à 20h00,je gare ma moto devant la maison.

le compteur affiche 400 km.

voici le commentaire que j'ai laissé le soir sur le forum.

je n'aurai peut étre pas fait 20 bornes de plus.
je suis crevé,mais content.à part les démarrages à froid un peu laborieux"mais c'est mieux quand même"le seul problème technique sur la moto à été l'élastique du dérouleur de roadbook qui avait cassé.
merci Patrice pour la réparation!

la 350 HDA,c'est quand même une sacrée moto!

pour la remorque,je n'était pas très optimiste vu le poids du sac de voyage,et les premiers km ont étés fastidieux,puis petit à petit on maitrise l'engin,les réactions dans les courbes,et au vent latéral,la confiance vient,et hop,roule ma poule!

par contre,même des étapes de 150 km,c'est trop long,si on veut visiter quelque chose.
la vitesse de croisière c'est 60/65 km/heure,et en fait pour avancer on passe son temps le cul sur la selle.
d'ailleurs,ce soir le mien est en compote!

sur ce,je vous laisse,car j'ai les yeux qui ont tendance à se fermer tout seuls.

celui de Patrice.

Messagepar redpat41 » 19 mai 2016 20:12

Je viens d'avoir Mark, il vient de s'arrêter.... pas pu lui parlé longtemps... Il est à la maison ! 400 km dans la journée, maintenant s'il y en a encore un pour dire que ce mec n'est pas mûr pour le tour de France... Le plus dur a été de trouver de l'essence.

et le commentaire de Jean Luc.

Messagepar Jean-luc » 19 mai 2016 20:25

Je viens de l'avoir.
400 bornes d'une traite, avec la remorque ! Moi je dis chapeau bas !!!!!   

voilà pour cette journée,un peu spéciale.